Can you help me please ?!

@Cléo Bishop & @Aliénor Winchester

Ce matin était le matin des catastrophes. Aliénor avait passé une sale nuit. Elle avait cauchemardé et n'avait pas réussi à fermer l'œil. Elle avait beau avoir ouvert un peu la fenêtre pour essayer de faire entrer de l'air. Il n'en était rien. Un mois de juillet en Caroline du Sud, c'est tout naturellement une température élevée. La dame Winchester s'était levée du pied gauche. Elle était ronchonne. C’était sûr, aujourd’hui n’était pas du tout son jour. Elle était arrivée assez tôt à l’auberge, pour l’ouvrir. Aujourd'hui, elle était seule. Elle arriva, elle alluma l'ordinateur, elle lança le logiciel et… surprise ça ne fonctionnait pas. Ali ferma les yeux d’un air totalement désespérée et lâcha un soupir. Les machines ce n’était vraiment pas son fort. Elle pouvait être manuelle, faire des peintures, des travaux, tout ce que vous voulez. L'informatique, ce n'était pas du tout sa tasse de thé.  Elle essaya tant bien que mal de régler le problème seule. Mais, après une bonne demi-heure à essayer de changer quoi que ce soit, elle n'y parvient pas. Sa seule solution s'était de téléphoner à la société qui s'était occupée d'installer le réseau informatique.  Mieux encore, d’appeler son amie Cléo Bishop à la rescousse. La jeune femme avait toute la confiance d’Ali. C'était une as des ordinateurs, machine, de l'informatique en général. Elle avait tout de suite répondu à Aliénor en lui disant qu'elle était justement disponible et qu'elle pouvait arriver dans pas longtemps.

L'aubergiste, en attendant l'arrivée imminente de l'informaticienne, décida de préparer quelques petites choses. Elle fit couler un peu de café, mit la bouilloire à chauffer. Elle enfourna également une plaque de croissants dans le four. Elle décida enfin de faire quelques cookies. En prévision, au cas où des clients arriveraient dans le courant de la journée. Soudain, la sonnerie retentit. Elle essuya ses mains sur le tablier qu’elle avait autour de la taille. Elle alla ensuite ouvrir à son amie. « Salut Cléo, comment tu vas ? Je suis ravie de te voir ! » avoua-t-elle finalement montrant le désarroi qui avait pu s’emparer d’elle-même un peu plus tôt. « Entre je t’en prie » Elle tenait encore la porte de sa main droite, elle l’entrouvrit un peu plus pour faire place à la jolie blonde.  

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when virtue and modesty enlighten her charms, the lustre of a beautiful woman is brighter than the stars of heaven, and the influence of her power it is in vain to resist.

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Six ans. Six ans maintenant que tu étais arrivée à Holden. Cinq ans. Cinq ans que tu vivais en colocation avec des gens formidables. Lorsque tu étais arrivée en ville durant la première année, tu n’avais pas trop les moyens d’avoir un logement, c’est pourquoi tu avais vécu dans une auberge le temps de commencer tes études et de trouver un petit emploi à côté. La propriétaire avait été très sympathique avec toi à l’époque. T’aidant du mieux qu’elle pouvait. Elle t’avait même engagée pour lui confectionner un site internet. De nos jours, c’était la manière la plus populaire pour ce faire connaitre. Alors, lorsqu’elle te l’avait demandé, tu n’avais pas hésité une seconde. Tu lui avais fait un de ces sites. Elle avait été très satisfaite de ton travail et depuis tu étais resté sa référence en informatique. Pour toi, ce n’était pas grand-chose, tu avais toujours été comme ça, aider les autres et être disponibles pour les aider en cas de soucis. C’est pour ça que tu lui avais dit, que si elle avait un problème, elle pourrait te contacter n’importe quand. Tu étais resté moins d’un an à son auberge et pourtant vous aviez gardé une bonne relation. Vous écrivant de temps en temps pour donner des nouvelles. Justement, alors que tu étais au travail, tu reçus un SMS d’Aliénor te disant qu’elle avait un problème. Sans hésiter, tu lui répondis que tu serais là rapidement.

Tu terminas ton dernier petit code avant d’informer ton chef que tu avais un rendez-vous professionnel avec une cliente. Ce n’était pas totalement vrai, mais il n’avait pas besoin de savoir tous tes faits et gestes. Tu sautas dans ta voiture et pris la direction de l’auberge. Rendu, tu pris ton ordinateur et ton sac puis te dirigea vers la porte. Comme à ton habitude, tu sonnas à la porte et attendis qu’elle t’ouvre. « Salut, Cléo, comment tu vas ? Je suis ravie de te voir ! » La porte s’ouvra rapidement, laissant voir une Aliénor tout droit sortie de la cuisine. « Salut Ali’ ! Contente aussi ! » Tu entras et te retournas vers elle. « Ne me dis pas que tu as fait des cookies ? » L’odeur te parvenait de la cuisine. Tu humas l’odeur en fermant les yeux. La première fois que tu avais gouté à ces cookies, tu avais fondu.

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D’aussi loin qu’elle se souvienne, Ali n’avait pas d’ennemi(e)s ou de personnes qu’elle n’aimait pas autour d’elle. Bien au contraire, Aliénor était une femme gentille, certes avec un certain caractère, mais tout comme l’était Cléo, elle était de nature à vouloir aider les autres autant qu’elle pouvait. Alors, quand cette petite jeunette c’était pointé dans son auberge, Ali n’avait que su la prendre sous son aile et l’aider au maximum. Elle avait été l’une de ses résidentes favorites d’ailleurs. Elle était calme, gentille, marrante et super chou aux yeux d’Ali. Cléo du haut de ses vingt ans à l’époque lui rappelait un peu Nev, sa petite sœur. Elle avait envie de la protéger et lui venir en aide autant que possible. De plus, c’était donnant donnant. Ce matin-là, quand l’aubergiste se trouvait devant son ordinateur telle une imbécile, elle savait exactement vers qui se tourner et elle savait qu’elle pourrait compter sur la jeune Cléo. Elle ne s’était pas trompée, puisque la jeune fille arriva dans l’auberge un court instant après qu’Ali l’ai contacté par message.

Avant qu’elle n’arrive, Aliénor, assez hyperactive sur les bords, qui ne pouvait s’empêcher de faire quelque chose avait décidée de faire couler du café, du thé, faire une fournée de croissants et de cookies. Alors qu’elle se trouvait en cuisine, la sonnerie retentit, elle allait ouvrir à sa jeune amie. Elle la salua d’abord en lui avouant qu’elle était ravie qu’elle soit là. Evidemment elle parlait du fait qu’elle allait pouvoir la dépanner, mais également du fait de la voir elle, en chair et en os. Qu’est ce qu’elle pouvait l’aimer cette petite. « Salut Ali ! Contente aussi ! » s’exclama alors la jeune informaticienne. Elle entra dans l’auberge et eu une réaction directe. « Ne me dis pas que tu as fait des cookies ? s’exclama-t-elle. La réaction de la jeune demoiselle fit doucement rire Aliénor. Elle se souvenait soudainement que la jeune Bishop raffolait de ses cookies. Elle en fut ravie « Wouah c’est dingue ! Ils ne sont même pas encore au four que tu les sens déjà ?! . rigolat elle. Ali avait pensé à ses clients, mais principalement à la jolie Cléo. « Tu as raison, j’ai fait des cookies. Bienvenue « Chez Ali » ajouta-t-elle telle une hôte de qualité en levant les bras comme pour l’accueillir. « Bon… viens, je dois les mettre au four et sortir les croissants. » finit-elle par répondre lui suggérant de la suivre dans la cuisine afin de finir ce qu’elle avait commencé. « Tu veux quelque chose à boire ? » lui proposa-t-elle.

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Il fallait dire merci à ta père si tu étais une personne avec le cœur sur le main. C’est elle qui t’avait élevé ainsi. Malgré votre situation un peu particulière, elle avait toujours été présente pour son entourage et elle t’avait transmis ces valeurs. Déjà quand tu avais rejoint l’auberge à l’époque, Ali avait été adorable avec toi. T’aidant du mieux qu’elle le pouvait. Un peu comme la grande sœur que tu n’avais jamais eue. Quoique, aurais-tu voulu une sœur ou un frère ? Telle est la question. Peut importer. Elle était présente dans ta vie et tu l’en remerciais à chaque fois que tu la voyais. Lui faire un site internet c’était la moindre des choses à l’époque. Si cela l’aidait à être connu et à avoir plus de réservations, c’était tout simplement génial ! Et on t’avait enseigné de prendre soin de tes relations. De les entretenir, c’est pourquoi, lorsque tu reçus un message d’Ali, il était normal d’y répondre et d’aller l’aider.

Il n’était pas encore midi que tu avais déjà faim. Tu t’étais promis de prendre un petit quelque chose sur la route avant de rentrer au bureau. Arrivée à l’auberge, tu avais pris le temps de regarder autour de toi afin de voir ce qui avait changé. Pas grand-chose. Enfin, si, mais c’était pareil que comme dans tes souvenirs. Tu avais adoré cet endroit. À peine avais-tu sonné, que la porte s’ouvrit sur une Ali sortant de la cuisine avec son tablier. Tu la saluas en retour et entras. C’est alors que l’odeur des cookies arriva jusqu’à ton nez. Direct, tu lui demandas si elle en avait fait. « Wouah c’est dingue ! Ils ne sont même pas encore au four que tu les sens déjà ?! .» Bon tu avais le nez fin, mais pas à ce point. Bien qu’il y eût une odeur de pâtisserie, son tablier plein de farine la trahissait. « Ça sent bien les pâtisseries, mais ton tablier me dit que tu en as fait. » Tu te mis à rire avec elle. « Tu as raison, j’ai fait des cookies. Bienvenue « Chez Ali » » Tu restant à l’observer en te disant que tu t’étais ennuyée de sa bonne humeur. « Bon… viens, je dois les mettre au four et sortir les croissants. » Tu la suivis jusque dans la cuisine où elle te proposa quelque chose à boire. « Je ne dirais pas non à un bon café. La matinée n’a pas été facile. Beaucoup de bug informatique. » Tu t’installas au comptoir de la cuisine et y déposa ton sac d’ordinateur.

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L’auberge « Chez Ali » c’était son bébé, son projet de toute une vie. Elle y avait mis beaucoup d’elle. Au sens propre, comme au figuré. Ali n’avait pas peur de plonger ses mains dans la boue, de prendre un pinceau ou un marteau pour bâtir ce dont elle avait toujours rêvé. Elle en avait fait un endroit sain et sécurisant, accueillant et cosy. Elle en était fière. Elle voulait simplement que les voyageurs qui s’arrêtaient ici se sentent bien et aient envie d’y revenir. Cléo Bishop était un exemple concret de ce qu’Aliénor voulait que soit son auberge. La jeune femme avait résidé durant près d'un an " Chez Ali ", en considérant les lieux comme la maison. Désormais, elles se connaissaient bien et avaient lié une certaine amitié. Ali l'avait pris en quelque sorte sous son aile, telle une petite sœur. Quoique, si Cléo connaissait la famille d'Ali, il était pratiquement sûr qu'elle ne veuille pas en faire partie. Trop de magouilles, de mensonges et de tromperies. L’aubergiste était bien contente de s’être éloignée de tout ça autant qu’elle puisse.

Quand elle avait décidé d’appeler Cléo à la rescousse, elle avait tout autant décidé de faire à boire et à manger. La jeune femme était arrivée. Elles s’étaient dit bonjour. Après que Cléo lui ait demandé si elle avait fait des cookies. Ali avait été impressionné que Cléo puisse sentir déjà les biscuits qui n’étaient pas encore enfournés dans le four. La jolie blonde avait répondu en riant « Ça sent bien les pâtisseries, mais ton tablier me dit que tu en as fait. » La brune, quant à elle face à cette réplique se regarda automatiquement le ventre. Elle explosa de rire « Effectivement. dit comme ça je comprends mieux » Le manque d'attention et la maladresse étaient des choses assez connues pour les personnes qui la connaissaient. Aliénor invita Cléo à la rejoindre en cuisine. Arrivée, Aliénor en tant que bonne hôte proposa de boire quelque chose à Cléo. Cette dernière répondit « Je ne dirais pas non à un bon café. La matinée n’a pas été facile. Beaucoup de bug informatique. » A ces mots la dame s’exécuta. Elle sortit deux tasses du placard qui se trouvait au-dessus d’elle, puis servi deux cafés sur le comptoir. Cléo, elle en profitait pour s’installer et sortir un ordinateur. « Ah bon tant que ça ? Ça me rassure si je ne suis pas la seule… Qu’est ce qu’il se passe du coup ? » demanda-t-elle finalement tout en se doutant qu’elle n’allait peut être pas comprendre la moitié des choses que la petite blonde allait lui dire.

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Lorsque tu étais arrivée à Holden, tu ne connaissais absolument rien. Tu aurais pu trouver un appartement, mais pour ça il te fallait de l’argent et une raison de rester. C’est pourquoi tu avais opté pour une auberge à l’époque. Tu avais demandé à des commerçants et la plupart t’avait parlé de l’auberge « Chez Ali ». Tu avais tenté d’effectuer une recherche sur le Web, mais aucun site internet, qu’une adresse. Tu t’étais donc rendu sur place et tu avais littéralement craqué. C’était magnifique. C’était un endroit sain, sécurisant, cosy et accueillant. Tu n’aurais jamais cru y rester un an, pourtant, Ali ne t’avait jamais forcé à partir. Même qu’elle t’avait aidé à trouver un emploi temporaire. Elle t’avait vraiment pris sous son aile comme une grande sœur. Vous aviez des conversations sur tous les sujets possibles. Tu lui demandais de te faire visiter la ville et elle l’avait fait. Elle t’avait parlé de tous les recoins qu’elle connaissait. C’était un ange qui avait été mis sur ta route, comme on dit. Il était donc normal de venir à sa rencontre lorsqu’elle avait besoin d’aide.

Dès que tu avais reçu l’appel à l’aide d’Ali, tu n’avais pas hésité. Tu avais sauté dans ta voiture et pris la direction de Diamond Heights. Arrivée sur place, tu avais tout de même pris le temps d’observer les alentours pour te remémorer les bons souvenirs que tu avais ici. Ensuite, tu t’étais dirigé vers la porte qui s’ouvrit sur la rayonnante Aliénor. La conversation était tellement naturelle entre vous deux, comme si vous vous étiez vue la veille. Elle avait cuisiné, car une odeur de pâtisserie embaumait l’air. Tu le lui avais dit et elle s’était mise à rire, surtout lorsque tu lui avais dit que son tablier l’avait trahi. « Effectivement. Dit comme ça je comprends mieux. » Tu lui souris et la suivis dans la cuisine où tu t’installas au comptoir. Elle te proposa à boire, ce à quoi tu lui répondis qu’un bon café te ferait du bien. La journée n’avait pas bien commencé, mais tu t’attendais à ce qu’elle s’améliore. « Ah bon tant que ça ? Ça me rassure si je ne suis pas la seule… Qu’est-ce qu’il se passe du coup ? » Tu lui avais dit qu’il y avait eu des bug informatiques. « Surement un nouveau qui a mal fait son travail, j’ai dû repasser derrière lui toute la matinée. » Dis-tu en réponse à sa question. Tu restas vague, car tu savais qu’Ali et l’informatique ça faisait deux.

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